REQUIEM .
avant d'être des âmes perdues dans l'oubli du temps , l'homme fût une victime de la stupidité des grands , errant dans la plaine , courant dans les boyaux creusés dans cette terre qui va l ' ensevelir , pour le recracher plus tard , d'une blessure banale qui va virer à la mort , pour avoir voulu montrer l'exemple , pour avoir refuser un ordre , mourir d'une blessure dans l'oubli d'une attaque , noyé épuisé dans un trou boueux , mis en charpie dans des explosions , une mort , ou une survie sous les regards des civils loin de la guerre , l 'homme à versé des larmes de sang , pour une liberté ;
que ce soi mon mari , mon frère ou un ami il est mort pour l'argent du diable ;dans une jeunesse , pas encore un homme mais déjà un mort ;
glaner les restes des vies , que cette terre c'est nourri de leurs sang ;ô mon dieu pourquoi prendre des vies pour faire vivre les riches ;avant de connaitre eux aussi la mort , l'homme devient sadique , il prend des poses grotesques comme cet infirmier avec un corps d'un allemand mort sous les gaz ;aussi morbide , l'exposition de cette tête fauchée par un éclat d'obus ;
1914 , l' été est le ballet des brancardiers commence ;1914 , la collecte des victimes se fait sans civière dans certain secteur un manque de matériel ; 1914 , certain voit que cette guerre n'est pas si facile que prévue ;
1914 , la mort touche un homme , un mort sert un homme ;
1914 , dans la MARNE les corps de soldats allemands , sont devenus que de la viande en décomposition ;
1914 , en septembre l' enterrement dans un trou d'obus de trois hommes du 157ème régiment de chasseur alpin à BOUCONVILLE ;
1915 , les premiers soins et réconfort à même le terrain ;1915 , la vision quotidienne pour les survivants du bois du trou BRICOT en CHAMPAGNE , des corps fracassés ;1915 , la routine s ' installe , les victimes des escarmouches sont de plus en plus nombreuses ;1915 , correspondance de la 9 ème ambulance ;
1915 , des blessures commence à faire des dégâts sur l'homme mais aussi dans les esprits , effet d'une balle inversée " doum-doum ;
JEAN-MARIE CAUJOLLE fût malgré lui le premier combattant à recevoir des jambes prothétiques , beaucoup d'autres vont y laisser beaucoup d'eux , devenant des curiosités pour les civils ;
encore sous l'uniforme pour bien montrer les dégâts du conflit le regard vide , ils ont servis de laboratoire vivant , les zombies de la guerre , souvent exhibé , humilié devant des " savants " pour comprendre le mal de la guerre , comme l'homme peut rendre fou d'autres hommes , pourquoi ;a suivre